Louis Horloger
Le temps retrouvé
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La maitrise du mouvement au service du temps
 
Histoire de l'horlogerie


À la découverte du Temps
Seuls le mouvement des astres et le cadran solaire étaient utilisés par les Égyptiens, les Chaldéens et les Incas pour se repérer dans le temps. Les premiers moyens servant à mesurer le temps datent d’environ 3500 ans avant J.-C. Il s’agit des obélisques, qui sont des monuments de formes quadrangulaires. Ils furent d'abord utilisés par les Sumériens, puis par les Égyptiens. Le deuxième moyen date d’environ 1500 avant J.-C. et était utilisé entre autres par les Égyptiens et les Grecs. Il s’agit du gnomon ou du cadran solaire. Ensuite vinrent les horloges à eau, les clepsydres et les chandelles.

Horloges mécaniques

Au Xe siècle, l'horloge mécanique est inventée par le pape Gerbert (995). C'est lui en tout cas qui construisit l'horloge de Magdebourg histoire de l'horlogerie].

L'horloge mécanique est également revendiquée par les Chinois, mais on n'en possède pas d'exemple.

Les Chinois inventèrent l'horloge mécanique au VIIIe siècle ap. J-C. Vers 1090, Su Dong construit une horloge astronomique en métal de 6 mètres de haut capable d'indiquer la position des constellations. Il s'agit d'une horloge mécanique à entrainement hydraulique. Mais sous les Yuan, l'horloge n'est plus entretenue et le secret de sa construction se perd ensuite.

Les moines du Moyen Âge ordonnaient leurs journées à l’aide de sabliers ou encore de bougies graduées et, parfois, de cadrans solaires.C’est au XIVe siècle qu’apparaissent les premières horloges dans les villes. Vers 1270, apparaissent les premières horloges mécaniques munies de poids. Est découvert ensuite le sablier, au XIVe siècleet enfin, à la fin du XVe siècle, les horloges sont développées. Mais celles-ci sont encore assez grandes. Au milieu du XVIIe siècle est introduit le pendule, que l’on doit au Hollandais Christian Huygens.

L'horlogerie suisse

L'horlogerie suisse s'est développée dans l'Arc jurassien de Genève à Schaffhouse au XVIIe siècle, par l'émigration d' un grand nombre d'artisans huguenots, suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils y trouvèrent un environnement paisible et une main-d'œuvre possédant les vertus propre à l'horlogerie : minutie, patience, persévérance, « cœur à l'ouvrage », droiture et une religion réformée prépondérante propre à la recherche technique et au commerce.

Jean Calvin, installé à Genève en 1536, interdit aux habitants, au nom de la morale protestante, de porter des bijoux, accessoires de séduction superflus. Les joailliers genevois, profitant du savoir-faire de ces huguenots, se reconvertissent dans l'horlogerie et incrustent les montres de pierres précieuses. Ces montres échapent à la notion de bijou de Calvin et dès lors peut se développer l'horlogerie de luxe.

Un exode enrichissant

Au XVIIe siècle, un grand nombre de huguenots s’installent à Genève et dans la région montagneuse du Jura, suite à la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV. Une partie de ces réformés (protestants) choisissent l’Angleterre, et l’autre partie la Suisse. Ce sont pour la plupart des artisans de talent, qui apportent de grandes connaissances propre à la création de l’industrie horlogère suisse, entre autres.

Particulièrement Jean Calvin, le grand réformateur genevois accueillait bien tous ces réfugiés augmentant le nombre de ses partisans. Son interdiction du port d'objets décoratifs poussa les orfèvres vers l’horlogerie de luxe, établissant l'horlogerie de luxe genevoise.


Production artisanale

La production de montre se fait chez des horlogers indépendants qui doivent ajuster à la main chaque pièce particulière constitutive du mouvement, généralement produite auprès d'une multitude de tout petits ateliers spécialisés.

Au milieu du XIXe siècle, arrive la Révolution industrielle.


La précision par l'industrialisation

Il fallut attendre 1854 et la création à Waltham (USA) de la société qui finalement portera le nom de Waltham Watch Company par un visionnaire, Aaron Lufkin Dennison, pour le développement de machines, systèmes de production, de jauges et de standardisation, dans le but d'acquérir une telle précision finale, que chaque pièce constitutive d'un mouvement devienne interchangeable. Bientôt suivi par Elgin, et d'autres marques américaines. En 1876, lors de l'Exposition universelle de 1876 à Philadelphie, Waltham Watch Company expose une reconstitution d'atelier industriel avec la première machine automatique à fabriquer des vis. La marque Waltham obtient la médaille d'or de la première compétition chronométrique mondiale, avec des montres sélectionnées au hasard, en fin de chaîne d'assemblage !


Montres bracelet

C’est en 1904 que Louis Cartier crée pour son ami l'aviateur brésilien Alberto Santos-Dumont une montre spécifiquement conçue pour être portée au poignet : la montre-bracelet était née [réf. nécessaire]. Jusque-là, les montres étaient en général portées au gousset. Environ en même temps, dans les années 1920 sont introduits les oscillateurs et les horloges à quartz. En 1949 et 1967, nouvelles découvertes, les horloges atomiques.


Crises horlogères suisses

Le XXe siècle, sera pour l’horlogerie suisse principalement, un siècle avec des hauts et des bas. Premièrement il y aura l’apparition de la première montre attestée waterproof/étanche fabriquée et produite par West End Watch Co. en 1886 . Cependant, après cette innovation, de nombreux problèmes vont toucher cette industrie.

La grande dépression mondiale initiée en 1929 aux USA eut un effet désastreux pour l'industrie horlogère. Les entreprises, trop petites et dispersées recourent à un « dumping » meurtrier, afin de survivre. La Confédération et les grandes banques suisses doivent intervenir et créent une société holding, l'ASUAG, qui va réunir la majorité des fabricants d'Ébauches et des parties constitutives ( spiraux, balanciers, assortiments, pierres d'horlogerie), puis, par la suite, en 1971, une société holding, GWC, pour réunir une partie des marques horlogères du produit terminé.

Or, dans les années 1970, les Japonais suivis de certains Américains, se mettent à la montre électronique, grâce à l’apparition de la montre à quartz (montre contenant une pile), bien plus précise et bien moins chère que les montres mécaniques suisses traditionnelles.

Les exportations horlogères (suisses) vont donc chuter progressivement. L'horlogerie suisse paraît alors soudain se retrouver dans «un rôle de figurant en matière d’horlogerie ». Cette chute du marché va créer de nombreux problèmes économiques notamment une baisse d’employés (70 000 en 1960, et environ 30 000-35 000 en 1980)et une baisse du nombre d’industries horlogères présentes sur le territoire suisse, (1600 en 1970, et plus que 600 actuellement).

Voici quelques dates qui ont marqué cette crise:

Cette crise horlogère fut notamment causée par l'état de non-concurrence interne dû au prolongement du Statut horloger (instauré en 1931 création de l'ASUAG) jusqu'à fin 1965, qui rendit l'horlogerie suisse par trop complaisante face à la concurrence étrangère potentielle et aux nouveaux produits (montres à quartz). Déjà, avant leur apparition, l'industrie horlogère japonaise avait réussi à conquérir d'importantes part de marchés aux dépens des Suisses, grâce à des montres mécaniques à remontage manuel, et par la suite automatique d'une qualité égale, voir supérieure (étanchéité), à des prix hors concurrence.


Le renouveau

Les lancements de la Delirium, développée en l'espace de 6 mois, en 1979, et de la montre Swatch le 1er mars 1983 à Zurich, Suisseconstituèrent les fers de lance de la reconquête des marché par une totale transformation de l'industrie horlogère, fondée sur une haute technologie au service d'un marketing de marque sélectif.

Depuis, les marques horlogères traditionnelles suisses ont retrouvé leur position de leader du marché, principalement avec des montres mécaniques traditionnelles dans les grandeurs supérieures, permettant des complications. Les montres à quartz ne sont demandées que dans les versions pour dames, principalement en or et joaillerie, respectivement de manière générale dans les marques de moyen (Tissot) et bas de gamme, ainsi que pour les montres fantaisie de grandes distributions (CK).

L'industrie horlogère suisse n'occupe plus que l'extrême pointe du haut de la pyramide en quantité, proportion qui s'inverse en valeur.

Source Wikipedia



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Louis Abribat, Horloger

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